Vidéo
Storytelling
Communication
Marketing
Par
Arthur
4/5/2025
Souvent relégué au rang de "bricolage de préparation", alors qu’en réalité, le storyboard est un outil redoutable pour transformer une idée en un véritable film qui claque. Quand on parle de réalisation storyboard vidéo, ce n’est pas juste dessiner des bonshommes bâtons dans des cases. Non. C’est tout un art, un plan de bataille, un langage commun qui permet à toute l’équipe de tirer dans la même direction.
Et si vous en doutez encore, laissez-nous vous embarquer dans cet article (sans popcorn, malheureusement) pour découvrir comment cet outil peut tout changer dans vos projets vidéos.
Avant de se lancer tête baissée dans l’animation ou la captation, il faut poser les bases. La première des étapes réalisation storyboard, c’est de comprendre le message. Que veut-on dire ? À qui ? Sous quelle forme ? On peut appeler ça la phase de réflexion, ou le "brainstorming du début de film".
Chez TopoVideo, on commence toujours par une réunion avec le client (et un bon café). On identifie le produit ou le service, la manière dont il veut être présenté, les émotions à susciter. Puis on passe à l’écriture.
Ensuite :
Nous avons réalisé une vidéo pour Vialala. Leur concept — permettre à chacun de créer et vendre ses propres voyages — était génial, mais pas évident à expliquer. Grâce au storyboard, on a structuré le message autour d’un couple fictif qui crée son voyage avec un expert local. Simple, visuel, efficace. Le client a adoré. Comme quoi, même les idées complexes deviennent limpides avec un bon outil de planification visuelle.
Il existe plusieurs façons de faire un storyboard, et non, ce n’est pas réservé aux studios Pixar.
Utilisé pour les tournages en live action (vidéo classique), c’est celui qu’on voit souvent dans les making-of de films. On y note les plans caméra, les mouvements d’acteurs, les dialogues. Il est souvent ultra détaillé car chaque minute de tournage coûte cher. Un oubli dans le storyboard = une journée perdue sur le tournage. Et le budget explose. JPar exemple, une fois on a oublié de storyboarder un plan de drone... Résultat : 800 euros de drone + 4h d’attente pour que le soleil soit au bon angle. Ça pique.
C’est notre dada chez TopoVideo. Ici, tout est dessiné, souvent avec des personnages stylisés. On y indique les mouvements d’animation, les effets, les transitions. Il est la base de l’animation. Si une scène ne fonctionne pas sur le storyboard, elle ne fonctionnera pas mieux une fois animée. Croyez-moi, on a essayé.
De plus en plus utilisé pour des projets digitaux (webdocs, expériences interactives), il permet de visualiser les embranchements. Le spectateur clique, l’histoire change. C’est un mix entre narration et UX. Passionnant mais exigeant, car la complexité vidéo storyboard est ici démultipliée.
Destiné aux équipes techniques : chef opérateur, monteur, animateur. Il comporte peu de visuels, mais une tonne de détails : durée des plans, transitions, effets, sons. Un vrai bijou pour la communication entre les membres de l’équipe. Sans lui, c’est comme tourner un film sans réalisateur. Bonne chance.
Ce qui me fascine toujours dans le storyboard, c’est sa capacité à fédérer. On l’affiche souvent dans nos bureaux, comme un totem. Il aide chacun à se projeter, à comprendre ce qu’il faut faire et pourquoi.
Un jour, en plein rush, on a perdu notre storyboard imprimé. Panique à bord. Plus personne ne savait si la scène 6 était avant la 7 ou l’inverse. Depuis, on l’enregistre partout. D’ailleurs, si vous aussi vous voulez un point de départ solide, téléchargez notre modèle de storyboard. C’est cadeau, et ça vous évitera bien des sueurs froides.
Petit aparté : quand j’étais en Australie, on bossait parfois dans des auberges. J’avais un ami graphiste qui storyboardait des pubs pour une chaîne locale. Il utilisait une planche de surf comme tableau blanc. Il posait ses post-its dessus et présentait son projet en disant : "Voici mon surfboard" ;-) En vrai, il avait tout compris : peu importe l’outil, tant qu’on pose ses idées.
Le moment tant redouté des erreurs. Même les meilleurs tombent dedans. Mais avec un peu de recul, ce sont souvent ces petites fautes de parcours qui nous apprennent le plus. Alors voici les pièges les plus fréquents dans la réalisation storyboard vidéo, et surtout, comment les éviter.
Premier classique : on pense “créatif”, “joli”, “stylé”, mais… on oublie le public. Le storyboard doit servir le message, pas flatter l’ego de l’auteur. Si le spectateur ne comprend pas ce qui se passe dans les trois premières scènes, il zappera. Faites le test : montrez votre storyboard à quelqu’un qui n’est pas du projet. Il ne comprend rien ? Reprenez vos crayons.
On voit parfois des storyboards où chaque mouvement de sourcil est noté… ou au contraire, où chaque case est un simple rond avec un triangle. Dans les deux cas, on perd en efficacité. Le bon dosage ? Suffisamment de précisions pour guider les équipes, mais pas au point d’étouffer la créativité. Un storyboard, c’est une boussole, pas une prison.
Nous le disons souvent à nos clients : “Vous avez une super intro, une super conclusion… mais entre les deux, c’est le néant !” Les transitions et effets visuels, ce n’est pas juste pour faire joli, c’est ce qui assure la fluidité de la narration. Sans eux, on passe d’une scène à l’autre comme si on zappait frénétiquement sur la télécommande.
Même en animation, les mouvements et angles de caméra sont essentiels pour le rythme, la dynamique, la tension. Un plan fixe trop long ? On s’endort. Un mouvement de caméra incohérent ? On décroche. Dans un storyboard, chaque angle doit avoir un but. À moins que vous ne visiez l’effet “film expérimental de 1962”… mais bon, chacun ses goûts.
Quand on débute, on a parfois cette impulsion de se lancer tête la première. On a le script, une caméra, des idées plein la tête. Pourquoi perdre du temps avec un storyboard ? Eh bien… pour ne pas en perdre dix fois plus ensuite.
Un bon storyboard outil planification, c’est un peu comme un plan de match pour un entraîneur : on sait qui fait quoi, quand, comment, pourquoi.
Un projet vidéo, ce n’est pas un one-man show. Il y a des créatifs, des techniciens, des clients, des monteurs, des animateurs… Le storyboard devient un support visuel commun qui facilite la communication entre les membres de l’équipe. Fini les mails interminables, les “tu voulais dire ça ?” ou les “je pensais qu’on était sur une ambiance plus... funky”.
Un bon storyboard permet de tout prévoir à l’avance : plans, dialogues, visuels, sons. Moins d’allers-retours, moins de surprises, moins de “oh mince, on a oublié d’enregistrer la voix off pour la scène 4…”. Et comme le dit un vieil adage de plateau : chaque minute bien préparée fait gagner une heure de tournage.
Même les vidéos de présentation les plus simples peuvent se transformer en casse-tête chinois si on ne les structure pas. La complexité vidéo storyboard, c’est comme un puzzle : sans modèle, on passe des heures à tourner les pièces dans tous les sens. Avec un storyboard, tout s’emboîte naturellement.
Nous allons vous faire une confidence : on a parfois reçu des clients avec des vidéos “ratées”, tournées sans storyboard. Et leur demande, c’était : “Est-ce qu’on peut sauver ça ?” Disons-le franchement : une vidéo sans storyboard, c’est comme un gâteau sans recette. Ça peut marcher, mais la plupart du temps, ça finit en catastrophe sucrée.
Avec un storyboard, vous visualisez la progression logique de votre message. Chaque scène sert la suivante, chaque plan amène naturellement le suivant. C’est ce qui fait qu’une vidéo se regarde comme une histoire… et pas comme un PowerPoint animé.
Quand tout est posé dans un storyboard, on voit immédiatement si l’univers graphique est homogène, si les couleurs fonctionnent ensemble, si le style colle au ton. On évite ainsi l’effet “patchwork visuel” où l’on passe d’un style cartoon à un plan réaliste sans aucune transition.
Vous vendez un produit ou un service ? Vous voulez le faire de manière percutante ? Le storyboard permet de construire des scènes fortes, avec des visuels parlants, des métaphores visuelles, des émotions bien placées. Et c’est ce qui fait qu’on se souvient d’une vidéo. L’impact, ce n’est pas la musique ou le logo qui tourne en 3D. C’est la façon dont on raconte une histoire. Et tout ça, ça commence dans le storyboard.
Alors voilà. On pourrait résumer cet article par : “Le storyboard, c’est pas une option, c’est la base.” Vous voulez que votre prochaine vidéo ait de l’impact ? Qu’elle parle à votre audience ? Qu’elle fasse briller votre message ? Commencez par là.
Que vous soyez une startup en train de lancer votre premier produit, une boîte bien établie voulant moderniser sa communication, ou même un prof qui veut rendre ses cours plus engageants… Pensez au storyboard.
C’est bien plus qu’un dessin dans des cases. C’est un outil stratégique, une carte au trésor qui vous guide à travers les méandres de la production. Il vous aide à éviter les erreurs, à faire passer votre message avec clarté et à gagner un temps fou.
Et si vous voulez de l’aide, devinez quoi ? Chez TopoVideo, c’est notre métier. On adore ça. On vit pour ça. Et on a hâte de vous montrer comment, ensemble, on peut donner vie à vos idées.
Et vous, c'est quoi votre Topo ?
Confiez-nous votre projet avec le plus de détails possible. Nos experts reviendront vers vous très rapidement.
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